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Lifting des Bras

Un bilan pré-opératoire habituel et une consultation avec un médecin anesthésique sont réalisés. Une information précise du déroulement de l’intervention, de l’emplacement de la cicatrice, des suites et du résultat prévisible sera faite lors de la consultation.
Le lifting de la face interne des bras est le plus souvent réalisé sous anesthésie générale et nécessite deux jours d’hospitalisation.
Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. L’excès de peau est enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie. L’incision peut-être verticale, longitudinale, courant à la face interne du bras ou bien horizontale, dans un des plis de l’aisselle. Les deux types d’incisions peuvent être associés.


Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
Les douleurs sont en règle générale peu importantes, limitées à quelques phénomènes de tiraillements et élancements bien couverts par les antalgiques usuels.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
Si un arrêt de travail est nécessaire, il tiendra compte de la nature de l’activité professionnelle.
Un travail sédentaire peut, dans la plupart des cas, être repris rapidement, dans les jours qui suivent.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 4e semaine postopératoire.
La cicatrice est souvent rosée pendant les trois premiers mois puis elle s’estompe progressivement pendant 1 à 2 ans. Cette évolution est fonction des propriétés intrinsèques de chaque patient. Elle doit être protégée du soleil et des U.V. pendant les trois premiers mois.
Le résultat est apprécié dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. L’amélioration sur le plan fonctionnel est également très nette, surtout dans le cas du lifting avec incision longitudinale.
Les cicatrices sont habituellement visibles, principalement en ce qui concerne la composante longitudinale à la face interne du bras, qui n’est pas cachée dans un pli naturel.
Grâce au perfectionnement des techniques, les résultats de cette intervention se sont très nettement améliorés. Il s’agit néanmoins d’une chirurgie délicate pour laquelle la plus grande rigueur ne met en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfection, voire de complications.


Le plus souvent, un lifting de la face interne de bras correctement indiqué et réalisé rend un réel service aux patient(e)s avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Cependant, il n’est pas rare que des imperfections localisées soient observées sans qu’elles ne constituent de réelles complications :
Ces imperfections concernent notamment la cicatrice qui peut être un peu trop visible, distendue, voire adhérente. En cas de tension excessive imposée aux sutures, la cicatrice peut présenter différents aspects disgracieux (hyper pigmentation, épaississement, rétraction, adhérente ou élargissement.) Si les cicatrices s’estompent bien en général avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. À cet égard, il ne faut pas oublier que si c’est le chirurgien qui réalise la suture, la cicatrisation elle, est le fait du patient.


Ainsi ces cicatrices sont soumises aux aléas de toute cicatrisation, avec le risque d’une évolution hypertrophique qui nécessitera un traitement spécifique.
Ces imperfections de résultat sont en général accessibles à un traitement complémentaire le plus souvent bénéfique : "petites retouches" chirurgicales réalisées sous anesthésie locale simple ou locale approfondie. Cependant, aucune ré-intervention n’est indiquée avant le 12e mois postopératoire (stabilisation du résultat).


Un lifting de la face interne de bras, bien que souvent réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte chirurgical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.


En ce qui concerne l’anesthésie, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maitriser : le fait d’avoir recours à un anesthésiste parfaitement compétent fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables. Les techniques actuelles offrent une sécurité optimale, d’autant plus que le sujet est en bonne santé.

En ce qui concerne le geste chirurgical, en choisissant un chirurgien plasticien qualifié et compétent formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques sans toutefois les supprimer complètement.
En effet, des complications peuvent survenir au décours d’un lifting de la face interne de bras qui constitue une des interventions les plus délicates de la chirurgie plastique et esthétique.


Parmi ces complications envisageables, il faut citer :

  • Les complications générales
  • Les accidents thromboemboliques (phlébites, embolie pulmonaire), bien que globalement rares. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas de contention, lever précoce, éventuellement traitement anticoagulant.
  • Les complications locales
  • La survenue d’un hématome, en fait assez rare, peut justifier son évacuation afin de ne pas risquer d’altérer la qualité esthétique du résultat.
  • La survenue d’une infection est favorisée par la proximité d’un pli naturel (gîte microbien habituel) et est prévenue par une hygiène pré et postopératoire rigoureuse jusqu’à la cicatrisation complète. Son traitement peut faire appel, selon le cas, à une reprise chirurgicale, éventuellement un drainage et à une prescription d’antibiotiques.
  • La survenue d’un écoulement lymphatique persistant est parfois observée. Il peut se compliquer d’un épanchement (gonflement) qui peut nécessiter une ponction, mais qui s’assèche le plus souvent sans séquelle particulière.
  • Une nécrose cutanée peut exceptionnellement être observée. Elle est en règle générale limitée et localisée. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d’un geste technique adapté et prudent.
  • Des altérations de la sensibilité, notamment la diminution de la sensibilité, de la face interne du bras, peuvent être observées : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention.


Ainsi, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas. Le recours à un chirurgien plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.